Saint Mitre, patron de la ville d’Aix, fêté le 13 novembre, mort martyrisé en 314, était selon la tradition issu d’une riche famille grecque converti au christianisme, il abandonna son pays pour enseigner la foi du Christ dans la ville de Sextius.
Le plus ancien oratoire de la commune est situé en lisière d’un bois, en bordure de l’Arc, au Domaine privé de Favary sur l’emplacement d’un ancien prieuré. Erigé le 16 juin 1890 par M. Animard, avocat au barreau d’Aix-en-Provence, ce bel édifice construit en pierres de taille est composé d’un soubassement élevé sur trois marches et d’une haute niche de plein cintre encadrée de colonnes et séparée du soubassement par une corniche moulurée un toit à quatre pentes au-dessus d’une corniche moulurée avec créneaux couronne le monument. La niche renferme une grande statue du Saint patron de la Ville d’Aix-en-Provence qui était invoqué pour la protection des récoltes contre la foudre et la grêle.
Sous la niche, dans un cartouche, se lit l’inscription gravée : St. MITRE, PRIEZ POUR NOUS
Il a été restauré en 1934 par le Père Michelier, curé de Rousset.
Saint Mitre, patron de la ville d’Aix, fêté le 13 novembre, mort martyrisé en 314, était selon la tradition issu d’une riche famille grecque converti au christianisme, il abandonna son pays pour enseigner la foi du Christ dans la ville de Sextius où le prêteur Arvandus le prit comme esclave. Chargé par son maître de l’entretien d’une vigne, il travaillait sans trêve, louant Dieu et s’efforçant de convertir ses compagnons d’esclavage. Pour l’éprouver, Arvandus, pendant la nuit, fit ravager sa vigne puis le lendemain l’accusa du méfait et l’enferma dans une prison. Par miracle, la vigne retrouva ses fruits en un instant pour prouver l’innocence de Mitre. Furieux et voulant le contraindre à renoncer à sa foi, son maître lui arracha les cheveux touffe par touffe en lui demandant à chaque fois s’il croyait toujours en Jésus Christ. Comme à chaque interrogation, il répondait en louant le Seigneur, on lui trancha la tête quand il n’eut plus de cheveux. Alors, la foule présente vit le Saint ramasser sa tête ensanglantée et se rendre à l’église pour la déposer sur l’autel. La légende ajoute que le Saint ramassa sa tête… ‘‘Et la baisa” !
Saint Mitre était invoqué autrefois contre les chutes de cheveux.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.