L’abbaye d’Aniane, fondée en 782 par saint Benoît, possède un passé mouvementé.
Le monastère est devenu successivement filature puis maison centrale et enfin colonie pénitentiaire pour mineurs.
Aujourd’hui, elle est l’objet d’une campagne de valorisation notamment par des fouilles archéologiques.
En 782, Wittiza, plus connu sous le nom de saint Benoît, fonde le monastère d’Aniane. Lors des guerres de religion, l’abbaye est en grande partie dévastée.
En 1633, elle est rattachée à la congrégation de Saint-Maur qui engage un long chantier de reconstruction du monastère terminé à la Révolution française.
Devenue bien national, l’abbaye accueille une filature, vendue par la suite à l’Etat pour y installer en 1845 une maison centrale.
En 1885, la centrale devient une colonie pénitentiaire pour mineurs. L’institution suit l’évolution de la justice des mineurs qui change avec l’ordonnance de 1945. Celle-ci entraîne la création des Institutions Publiques d’Education Surveillée : Aniane prend ce statut en 1953 privilégiant ainsi la formation professionnelle.
Suite à la fermeture en 1998, les lieux sont abandonnés. En 2010, la Communauté de Communes Vallée de l’Hérault rachète l’abbaye pour qu’elle soit protégée et valorisée notamment par des campagnes de fouilles menées par le CNRS.
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