Appel aux dons pour la sauvegarde de l’église de Sarrant : Signature d’une convention avec la Fondation du patrimoine pour la restauration de l’église sur le site de Fondation du patrimoine :
https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-saint-vincent-a-sarrant
De l’église primitive, il reste le chœur. Les guerres de religion ont provoqué des destructions.
En 1568, l’église a été reconstruite et agrandie. Côté nord, une porte a été ajoutée au XVIIIème siècle.
Orientée est-ouest, l’église a une surface importante : elle a un plan rectangulaire à une nef de travées voûtées d’ogives barlongues. Chaque travées est flanquée de chapelles voûtées d’ogives au nord et au sud. Trois degrés donnent accès au chœur polygonal. L’abside à plans coupés est éclairée par des fenêtres en ogives à vitraux. La sacristie flanque le côté nord du chœur. Des fenêtres hautes à baies germinées éclairent la nef. L’entrée, située sur la façade ouest, est abritée par un porche en saillie surmonté du clocher formé d’une tour polygonale et d’une flèche à crochets.
L’église possède un mobilier remarquable, entre autre :
– Le confessionnal en bois sculpté, d’inspiration italienne,
– Un ostensoir donné par l’Empereur Napoléon III en 1866, décoré d’un ange et de petites figures d’anges.
– Le reliquaire de Saint-Vincent daté de 1515.
– La Châsse de Sainte-Catherine de Toscane : en cuivre rouge elle a la forme d’une maison avec un toit en bâtière. Son couvercle est gravé de scènes du Nouveau Testament : Visitation, Annonciation, Annonce aux bergers, Nativité. Sur les grands côtés sont gravées les scènes du Jugement : Condamnation, Martyre et Apothéose (la gravure fut inventée en France en 1370).
On peut voir, sur le mur au dessus de l’arc séparant la nef du chœur, une peinture représentant un personnage dans une barque qui semble couler et des personnages dans la mer. Ici, la scène semble illustrer le miracle de la tempête apaisée par Jésus.
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