Il s’agit d’un oppidum situé au sommet d’un éperon rocheux, dans une cuvette entourée au nord et au sud d’abruptes falaises calcaires, qui se rejoignent à l’est pour former une acropole.
Des fortifications de plusieurs époques y ont été identifiées, attestant du peuplement de cet oppidum du VIe au Ier siècles avant J.-C. Le premier rempart est antérieur à 500 avant JC cependant, il a fait l’objet de reconstructions successives et l’on peut situer la dernière ré-édification – dont les restes sont aujourd’hui visibles – entre 180 et 150 av JC. L’appareil défensif était renforcé à l’ouest par 4 fossés successifs alternant avec des talus de terre et une ligne de roches hérissées faisant office de chevaux de frise.
Dans les fragments de remparts, on trouve des blocs en réemploi (stèles, linteaux…) représentant un seul et même motif : celui d’un cavalier armé d’un javelot. Cet élément laisse à penser que le site aurait abrité aux alentours des VII° ou VI° siècles avant notre ère, un sanctuaire.
L’éperon et son versant sud sont habités jusqu’à la fin du III° siècle ap JC. Les oppida de la région sont en effet progressivement abandonnées à l’époque de la romanisation de la Provence, romanisation qui s’accélère sous le règne d’Auguste (fin du Ier siècle ap JC). Pour certaines, l’abandon sera définitif mais d’autres, comme les Baux ou Castillon (au Paradou), seront récupérées au Moyen-Age.
Le site a été inscrit aux monuments historiques par un arrêté du 2 février 1974. Il est accessible au moyen d’un itinéraire balisé.
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