Au sommet de la colline des Pareuses, au niveau du Théâtre forestier, un oratoire à l’allure d’une petite chapelle large de 1.70 m et profonde de 2.55 m.
En façade, l’ouverture en plein cintre ébrasée est fermée par une porte en fer ajourée de trous dessinant une croix. Une frise couronne les murs et supporte un toit à 2 pentes en dalle de pierre dont les joints sont couverts par 4 nervures saillantes. Au-dessus du fronton s’élève une croix de pierre. A l’intérieur, une crédence placée au plafond supporte la statue de la Vierge de la médaille miraculeuse. Le sol est carrelé, mais au centre, un dégagement d’un carreau et demi laisse apparaître la roche sous-jacente. Une ancienne pierre tombale est posée en travers du seuil.
Inscription au fronton : M. Sur la frise : +AVE MARIA. Sur l’arc de la porte : 1680+1898.
Dans la nuit du 3 au 4 octobre 1680, un violent incendie ravagea la rue Montrieux et la Grande Rue jusqu’à l’église Saint-Bénigne qui fut à demi consumée. L’incendie ne cessa que grâce à la pluie, interprétée comme une intervention divine de la Vierge en réponse aux prières de toute la population. Certains crurent voir apparaître la vierge elle-même.
En 1859, un premier oratoire en bois est construit par les FAIVRE dits Bacquillons à l’endroit de la soi-disant apparition de la Vierge au bois dessus. Il est remplacé en 1898 par une petite chapelle, également dite de la PASSEE, abritant une statue de Marie posée sur un autel, devant le rocher qui porterait la marque du pas de la Vierge.
Source : Les oratoires du Doubs, P.DIEUDE
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