Situé rue des Calvys, dans la commune du Cannet, un immeuble attire l’attention par la présence de fausses fenêtres parmi les vraies. Cette particularité architecturale témoigne d’une pratique historique liée à la fiscalité. En effet, dans le passé, les propriétaires étaient soumis à des taxes calculées en fonction du nombre d’ouvertures présentes sur leur bâtiment, telles que les fenêtres et les portes.
Cette méthode de taxation basée sur les ouvertures remonte à une époque où les autorités cherchaient des moyens de financer les dépenses publiques. En imposant les habitants en fonction du nombre de fenêtres, les gouvernements espéraient augmenter leurs recettes fiscales. Ainsi, certains propriétaires ont eu recours à des astuces architecturales telles que la création de fausses fenêtres pour réduire leurs impôts.
Au-delà de leur aspect décoratif, ces fausses fenêtres témoignent donc d’une époque où la fiscalité influençait directement l’architecture des bâtiments. Elles constituent aujourd’hui un vestige intéressant de l’histoire économique et sociale locale, rappelant les stratégies mises en place par les habitants pour alléger le poids des impôts qui pesaient sur eux.
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