Cette chapelle fut construite en 1827 sur l’emplacement d’un petit oratoire, pour abriter une statue retrouvée là par un berger…
Un meunier nommé Rouquette aperçoit, un jour où il travaillait dans une combe près du hameau de Saint-Pierre, un inconnu en pleine méditation qui s’approche de lui, l’appelle par son nom et, montrant du doigt une anfractuosité de la roche, lui dit : “Là est caché un trésor !”, puis il disparaît. Le meunier grimpe sur une échelle jusqu’à l’endroit indiqué et découvre, au milieu des buis, une statue de pierre grossièrement sculptée représentant la Vierge Marie.
La nouvelle se répandit dans toute la ville et on pensa bientôt à élever un oratoire sur ce lieu, mais lorsqu’il fallut déloger la statue du rocher, il s’avéra impossible de la soulever. On fit alors venir un prêtre qui, après avoir rendu de pieux hommages à la Vierge, parvint à la sortir de sa cachette.
Le premier oratoire, sur la rive gauche du Mardonenque devenu trop étroit, une chapelle est érigée sur la rive droite du ruisseau, enrichie d’une parcelle de la Vraie Croix apportée de Rome.
La chapelle, restaurée en 1987-1988, renferme deux tableaux du peintre Roger Serpantié. D’inspiration très symboliste, ils représentent la dévotion à la statue de Notre Dame des Buis et sa découverte dans le rocher grâce aux indications d’un ange.
La statue, solennellement couronnée en 1895 et inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1986, semble dater du XVIIème siècle, mais son origine demeure à ce jour inconnue. Notre-Dame des Buis est censée soulager les maux des infirmes mais elle est également sollicitée pour assurer le bonheur des enfants ; c’est pourquoi elle fait encore l’objet chaque année d’un pèlerinage la veille du 15 août.
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