Un quartier ouvrier né autour de l’implantation d’une activité industrielle : le charbon et la production de fonte et d’acier.
En flânant le long du plan d’eau, on peine à imaginer que l’on se trouve au coeur d’une exploitation industrielle florissante au XIXème siècle. Ici, sur le plateau supérieur que l’on rejoint par les escaliers jouxtant les Arcades ou par les nombreux petits sentiers, des forges ont produit massivement de la fonte et de l’acier occupant des centaines d’ouvriers. Les 2 cheminées à tête ouvragées, hautes de presque 50 mètres, se dressent telles deux vigies, gardiennes de cette mémoire industrielle, encore visible dans l’ancien hall de forge, ou dans l’édifice que nous appelons les Arcades (siège de l’administration de la Compagnie). La mémoire des ouvriers est honorée par un mémorial, en rappel d’une lutte sanglante pour leurs droits. En face du plateau, la ville rue, si caractéristique de l’habitat ouvrier du bassin minier de Decazeville, est surplombée par l’Ecole Jules Ferry, qualifiée de Palais Scolaire et par l’église Notre Dame du Gua (charpente métallique).
Un dépliant de visite libre est à disposition à l’Office de Tourisme et du Thermalisme de Decazeville Communauté. Pour les plus curieux, l’Office de Tourisme propose des visites guidées complètes du site, avec en bonus l’accès aux pieds des cheminées et de nombreux témoignages photographiques du quartier et des forges au temps de leur activité.
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