Informations, visites et horaires

Informations

Adresse

17 à 21 Corniche De Baou Tailla, 13500 Martigues

Téléphone et liens utiles

Horaires et visites Les carrières de Baou Tailla

Pas d'information sur les visites pour l'instant. Vous pouvez renseigner ces informations en modifiant votre page depuis votre compte ou en revendiquant ce site culturel.

Caractéristiques

Tarifs des visites

Les tarifs ne sont pas encore renseignés. Indiquez les tarifs en vous connectant à votre compte ou revendiquez ce site culturel.

Billeterie et réservation en ligne
Les carrières de Baou Tailla

La réservation en ligne n'a pas été configurée. Vous pouvez activer la réservation en ligne dans votre espace iKEROS.

Ajouter un commentaire

Laisser un commentaire

Audioguide

Audioguide

Histoire

Histoire

Situées à l’extrémité sud-ouest de la presqu’île de la Nerthe, les carrières de calcaire coquiller (roche rose tendre) de la Couronne sont bien connues pour avoir fourni, à différentes époques, de la pierre à bâtir aux constructeurs marseillais.

Baou Tailla signifie escarpement taillé.
L’activité des carriers ou “traceurs de pierre” a fortement marqué le paysage aux alentours du village de la Couronne ou à Carro, petit port où s’effectuait l’embarquement des matériaux à destination de Marseille pour les constructions comme le Dôme de la Vieille Charité, l’Hôtel de ville ou le Palais de Justice.

On les retrouve aussi dans le clocher de l’église de La Couronne et dans les bas-reliefs de Saint-Julien datant de la période gallo-romaine.

Depuis l’Antiquité et jusqu’au milieu du XIXe siècle, en passant par l’époque romaine et médiévale, la côte martégale a engendré des dynasties de carriers. La roche y est plus tendre que ses voisines de Cassis ou Niolon. Dès le IVe siècle av. J-C, les Grecs ont exploité ce calcaire, (substrat calcaire coquillier du miocène qui a entre 25 et 16 millions d’années), afin de construire les premiers remparts de Marseille.

Les maîtres traceurs de pierre constituaient une confrérie appelée “Confrérie de Notre-Dame de la nativité”, sous la houlette du curé du village. Des règles statutaires définissaient les droits et les devoirs de chacun, créant une solidarité entre les différentes équipes de tailleurs. Un livre de compte était tenu, donnant la liste des membres de la Confrérie, de 1788 à 1884. Il révèle que leur nombre était stable : entre 75 et 85.

Le dur labeur que représente le travail de la pierre nécessite des techniques très précises, qui n’ont que peu évolué depuis l’Antiquité. A l’aide d’une “escoude” (outil servant à la fois de pioche, de hache, de marteau et pesant environ 5kg), le carrier commence par dégager l’emplacement qu’il va tailler. Ensuite, il tranche verticalement autour du morceau à extraire, en se plaçant sur le bloc pour plus de précision. C’est un travail qui peut prendre entre 2 et 5 jours en fonction de la dureté de la pierre.

L’étape suivante consiste à creuser les coins : c’est une étape délicate car une fausse manœuvre peut fissurer le bloc. Pour le détacher de la roche, des plaquettes de fer sont calées sur les côtés, puis le bloc est soulevé à l’aide d’une pince. La dernière étape est l’aquérissage (égalisation sommaire des blocs), consistant à supprimer les irrégularités et à les préparer pour le transport. Chaque équipe grave un signe dans la pierre qu’elle a taillé pour la reconnaître. On peut d’ailleurs observer ces signes sur certains murs de l’église de La Couronne. Les blocs étaient ensuite embarqués sur des bateaux, amarrés à des buttes taillées dans les rochers.

Jeux et énigmes

Énigmes

Énigme 1

Énigme 2

Énigme 3

Énigme 4

Médias

Médias

Il n'y a pas de visite virtuelle pour l'instant.

QR Code

A propos de cette page

Contenu créé par

Compte IKEROS

IKEROS

Une expérience interactive
pour vos visiteurs !

Créer votre parcours QR code
avec iKEROS