Huit niches sont à découvrir dans les rues du village. N’hésitez pas à lever la tête.
Les niches sont aménagées aux coins de rues ou au-dessus des entrées de maisons.
De petites dimensions (quelques dizaines de centimètres), ces niches dessinent généralement un arc de cercle et leur fond est maçonné en cul-de-four. Cela rappelle symboliquement le chœur de nos églises.
Ces modestes aménagements ont un rôle de protection pour la maison et ses habitants, ou peuvent être des ex-voto, matérialisation d’un vœu à un personnage saint.
– Niche de la Vierge (18 avenue Auguste Daillan) : Édicule votif daté de 1665.
– Niche de la Vierge (angle du cours Jeanne d’Arc et de l’avenue Auguste Daillan) : Située dans l’angle d’une maison, elle est datée de 1762.
– Niche Saint-Roch (cours Jeanne d’Arc) : Niche datant du XVIIIème siècle, intégré à un bel hôtel en pierre de taille. Il s’agit d’un baldaquin mouluré surmonté d’un dôme, la partie inférieure est conique et décorée de feuilles. Saint Roch est ici accompagné d’un chien, un de ces attributs.
– Niche Notre-Dame-de-Grâce (rue Notre-Dame) : Érigée en 1855 dans le mur en moellons d’une maison, la niche en plein cintre conserve derrière une grille la statue de la sainte.
– Niche de Notre-Dame-de-Grâce (cours Jeanne d’Arc) : Datée de 1855, elle présente encore sa potence à lanterne et est entourée de pilastres.
– Niche de la Vierge à l’enfant (rue Saint Pierre) : On peut encore y voir la potence qui supportait la lanterne. La niche est en plein cintre, un petit piédestal en saillie est supporté par un fleuron.
– Niche de Saint-Roch (rue du Géant) : Grande niche datant du XVIIIème siècle, à baldaquin pyramidal à écailles. La statue est polychrome mais fortement endommagée.
– Niche de la vierge (avenue Lamartine) : Niche du XVIIème siècle représentant la Vierge, sur la façade de la Maison du Lézard (où vécut Mistral avec sa mère de 1855 à 1876).
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