Situé au pied du Fort Saint-Jean, le Mémorial des camps de la mort a été inauguré en 1995 à l’occasion du 50e anniversaire de la libération des camps.
Il est installé dans un blockhaus de la Seconde Guerre mondiale construit par l’armée allemande dans un ensemble du verrou défensif, devant prévenir un débarquement des Alliés en Provence.
En 2019, il a été reconfiguré dans un concept élargi de Mémorial des déportations, pour rendre compte, désormais, Le de la singularité de Marseille durant la Seconde Guerre mondiale : principale ville-refuge de la zone non occupée, ville transit, ville détruite, ville portuaire stratégique. Le Mémorial contextualise les politiques de déportation génocidaire et de répression organisées à Marseille et sa région, au moyen de cartes, films, témoignages ou récits de victimes parce que nés Juifs ou réprimés en tant que politiques, résistants ou otages.
L’exposition de préfiguration proposée dès le mois de décembre évoque longuement les événements tragiques de l’année 1943, menés par les Nazis avec la collaboration du régime de Vichy : rafles, déportations et destruction des vieux quartiers de la rive nord du Vieux-Port.
Le Mémorial des déportations est rattaché au musée d’Histoire de Marseille. Entrée gratuite dans la limite des capacités d’accueil.
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