Les Carrières de Pierre de Fontvieille

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, 13990 Fontvieille

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Histoire

Le début de l’exploitation de la pierre de Fontvieille remonte à l’époque romaine. Le chantier du château de Tarascon lui donne un essor significatif. A partir de ce moment là, les carrières seront exploitées en continu jusqu’à aujourd’hui.

Le début de l’exploitation de la pierre de Fontvieille remonte à l’époque romaine. Cependant, ce n’est qu’au début du XV° qu’elle prend, avec le chantier du château de Tarascon, un essor significatif. A partir de ce moment là, les carrières seront exploitées en continu jusqu’à aujourd’hui.
La pierre qui en est extraite possède nombre de qualités qui ont fait sa renommée bien au-delà des limites du territoire des Alpilles : c’est un calcaire coquiller assez tendre, facile à extraire mais très résistant à l’écrasement. La couche de calcin qui se forme rapidement à sa surface lorsqu’il sèche le rend imperméable. En 1914, les carrières de Fontvieille produisaient 24 000 m3 de pierres par an (contre 2000 seulement aujourd’hui), elle était exportée vers les villes ou régions avoisinantes, Arles, Lyon via le Rhône, ou Nice par exemple, mais aussi vers différents pays d’Europe et du bassin méditerranéen
En effet, l’année 1914 sonne le glas de l’industrie de la pierre : la main d’oeuvre est en grande majorité réquisitionnée et au sortir de la guerre, le ciment armé supplante la pierre de taille dans la construction. Après un bref regain d’activité du au besoin important de logements de l’immédiat après-guerre, l’exploitation des carrières entame son déclin définitif, ce malgré les tentatives de l’architecte Fernand Pouillon qui cherche à démontrer au travers de “projets-défis” que l’on pouvait construire pour le plus grand nombre en utilisant des matériaux traditionnels. Il n’en reste actuellement qu’une seule en activité (carrière des Taillades).
Les exploitations qui subsistent se font à ciel ouvert, les galeries creusées sur plusieurs siècles sont fermées au public du fait de leur dangerosité. Ces galeries portent de nombreux témoignages du passage des carriers qui les ont “habitées”, notamment des dessins réalisés au noir de fumée, à l’ocre ou au charbon, des sculptures ou de simples graffiti.

Énigmes

Énigme 1

Énigme 2

Énigme 3

Énigme 4

Médias

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