Pigeonnier de Pouzay

Pigeonnier de Pouzay avec en son centre un chêne classé parmi les 250 arbres remarquables de France.
Privilège seigneurial aboli à la Révolution, le colombier à pieds ou fuie est un édifice soit rond soit carré. Ce pigeonnier compte 2 700 niches ou “boulins” et pouvait à l’époque loger environ 5 000 pigeons. Cet élévage intensif produisait également un engrais très recherché, appelé “colombine”. Une corniche nettement en saillie empêchait rats et belettes de grimper le long des murs pour pénétrer dans l’édifice par une des lucarnes. Une échelle verticale, suspendue à des potences fixées sur un mât central pivotant sur sa base, permettait l’accès aux nids. Au fil du temps, un chêne a remplacé la toiture initiale pour lui dessiner une silhouette insolite. Des 5 pigeonniers de la commune de Béceleuf, 4 sont encore debout, dont celui de Pouzay qui est le seul accessible.

Pigeonnier de Pouzay avec en son centre un chêne classé parmi les 250 arbres remarquables de France.
Privilège seigneurial aboli à la Révolution, le colombier à pieds ou fuie est un édifice soit rond soit carré. Ce pigeonnier compte 2 700 niches ou “boulins” et pouvait à l’époque loger environ 5 000 pigeons. Cet élévage intensif produisait également un engrais très recherché, appelé “colombine”. Une corniche nettement en saillie empêchait rats et belettes de grimper le long des murs pour pénétrer dans l’édifice par une des lucarnes. Une échelle verticale, suspendue à des potences fixées sur un mât central pivotant sur sa base, permettait l’accès aux nids. Au fil du temps, un chêne a remplacé la toiture initiale pour lui dessiner une silhouette insolite. Des 5 pigeonniers de la commune de Béceleuf, 4 sont encore debout, dont celui de Pouzay qui est le seul accessible.