L’Eglise Saint Jean-Baptiste de Lamans à Roquebrune est citée dans des pouillés (registres ecclésiastiques) du XIVème siècle et est aujourd’hui désaffectée
Elle fait partie de la Collection « Armagnac Confidentiel, pierres secrètes et vignes gourmandes en Pays d’Armagnac ». Un livret de découverte du vignoble et des vielles pierres disponible gratuitement dans les offices de tourisme.
Secrets de pierres
La chapelle est construite sur un mamelon de forme circulaire, fermé d’un mur, tout entouré d’arbres au milieu desquels se cache l’édifice construit en appareil tout à fait irrégulier.
Le chevet est à pans coupés, et seule la façade occidentale, dominée par une queue de morue, est bâtie en pierres d’assises.
Lamans possède un « emban », petit auvent typique des églises rurales du Sud-Ouest de la France et plus particulièrement de Gascogne, servant d’abri et sur lequel s’ouvre la porte de l’église. Il permettait aux paroissiens de discuter et d’y réunir des conseils paroissiaux. Des bancs peuvent y avoir été placés à cet effet.
Esprit du lieu
« L’élévation et la joie, voici ce que l’on ressent sous ce timide rond d’arbres qui pétille de douceur et enveloppe un des plus incroyables sites de Gascogne.
Du haut de ce promontoire délicatement terrassé, le regard rayonne depuis la nuit des temps sur des paysages subtilement variés, qui viennent y fusionner comme par dessein : Astarac, Ténarèze et presque Pays d’Auch.
La vigne est discrète mais présente sur les deux versants dissymétriques de la Guiroue.
Au couchant, la crête et voie antique qui partage les bassins d’Adour et de Garonne, barre l’horizon.
Ici, en un rayon de quelques kilomètres, défile un invraisemblable condensé de l’espace et du temps gascons : panoramas, castelnaux, moulins à vent jumeaux, moulin à eau, salle forte, châteaux, fermes et demeures de tous styles et tous âges, vieux arbres trognés.
Et non loin de la rivière : le «fanum» romain au nom évocateur de Montjoie. »
Bruno SIRVEN, Arbre & Paysage 32.
A proximité
Le village de Roquebrune, tout proche, a été construit en 1343, à une époque où la Gascogne se couvrait de castelnaux. La rue principale traverse le village d’Est en Ouest et se termine en cul de sac au lieu-dit « le cul de la motte » qui indique la position d’un ancien château médiéval qui protégeait les habitants du castelnau.
Loin d’être fermé, ce cul de sac a été emménagé en belvédère qui offre un point de vue remarquable.
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