L’oeuvre :
Paysage onirique composé de buissons et bosquets, réalistes ou non, qui se déploient sur et en dehors de la surface circonscrite du mur, cette œuvre du toulousain Jérôme Souillot poursuit le travail entrepris par l’artiste dans sa série «Je Reste Là» : inviter le spectateur à se plonger dans des îlots végétaux, y rester quelque temps et peut être se perdre un peu dans ces motifs, comme dans un décor.
Les forme, les couleurs à l’encre, peintes par touches et par lavis, sont apparues subitement à l’été 2020 au coeur des villages de Ségoufielle et de Castillon-Savès. Elles peuvent rappeler l’aquarelle, ou la série Les Nymphéas du peintre Claude Monet, figure du mouvement impressioniste, et qui représentent des jardins de fleurs et des bassins de nénuphars et se caractérisent par des compositions ouvertes, l’utilisation d’angles de vue inhabituels, une tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes climatiques et lumineux, plutôt que l’aspect stable et conceptuel des choses
Les motifs qui se prolongent sur le sol et le mur adjacent, comme pour indiquer qu’il débute ou se poursuit dans un ailleurs, laissent le spectateur libre d’imaginer son prolongement. Pour accentuer cet effet, l’artiste a choisi de parfois faire apparaître ou disparaître la végétation devant ou derrière les briques ou un tuyau et ainsi jouer avec les éléments qui constituent la surface du mur.
L’artiste :
Plasticien et particulièrement dessinateur et peintre il vit et travaille à Toulouse. Diplômé en Arts Graphique il devient comédien puis réalise scénographies et costumes pour le théâtre et la danse contemporaine. Sa pratique du dessin prend le dessus ces dernières années et le mène à la performance graphique, à la peinture et au grand format. Ses thèmes de travail sont le paysage, le souvenir et le rêve éveillé.
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