L’abbatiale de Solignac est parmi les plus anciennes et des plus remarquables églises limousines. Elle a connu une histoire très mouvementée. C’est à sa demande que Saint Eloi (né en 588 à Chaptelat, au nord de Limoges), orfèvre à l’atelier de Limoges, puis à Paris, et devenu évêque de Noyon, obtint en 632 du Roi Dagobert la terre de « Solemniac », souhaitant revenir dans son pays natal. Il y fonda un important monastère où de nombreux moines s’adonnaient à la prière et au travail de l’orfèvrerie. Mais le monastère fut pillé et ruiné par les Sarrazins, au VIIIème siècle, puis par les normands. Il va peu à peu renaître aux Xème et XIème siècles pour prospérer, passant de la règle de Luxeuil, à l’origine, à la règle bénédictine. Aux XIIème et XIIIème siècles, sous protection royale et riche de ses reliques, la nouvelle abbaye possède et contrôle de nombreuses terres et églises dans la régi
L’abbatiale de Solignac est parmi les plus anciennes et des plus remarquables églises limousines. Elle a connu une histoire très mouvementée. C’est à sa demande que Saint Eloi (né en 588 à Chaptelat, au nord de Limoges), orfèvre à l’atelier de Limoges, puis à Paris, et devenu évêque de Noyon, obtint en 632 du Roi Dagobert la terre de « Solemniac », souhaitant revenir dans son pays natal. Il y fonda un important monastère où de nombreux moines s’adonnaient à la prière et au travail de l’orfèvrerie. Mais le monastère fut pillé et ruiné par les Sarrazins, au VIIIème siècle, puis par les normands. Il va peu à peu renaître aux Xème et XIème siècles pour prospérer, passant de la règle de Luxeuil, à l’origine, à la règle bénédictine. Aux XIIème et XIIIème siècles, sous protection royale et riche de ses reliques, la nouvelle abbaye possède et contrôle de nombreuses terres et églises dans la régi
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.