ÉGLISE SAINT PIERRE ET SAINT PAUL DE SALIGOS

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, 65120 Saligos

Visite et horaires ÉGLISE SAINT PIERRE ET SAINT PAUL DE SALIGOS

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L’église Saint-Pierre et Saint-Paul est visible de la vallée. Cette petite église romane (pierre gravée ou 1588), toute grise, à clocher-pignon à redents (penàus en patois local) abrite deux cloches. La plus grande datée de 1945, et bénie par Monseigneur CHOQUET, évêque de Tarbes et Lourdes, remplace la précédente fêlée, qui datait de 1837. La seconde plus petite, bénie par Monseigneur THÉAS, évêque de Tarbes et Lourdes, date de 1951. Toutes deux ont été fondues par M. FOURCADE de Tarbes. L’église possède une abside semi-circulaire à corniche à modillons et un large porche avec l’inscription 1620. Il couvre l’entrée de l’église et celle de la sacristie. Au-dessus de l’entrée principale, un tympan à grand chrisme rond de 80 cm de diamètre, de la fin du XIIème siècle, entouré de trois voussures, présente les trois Évangélistes sous leur forme symbolique. Il en manque un, devinez lequel ? Il s’agit de l’ange représentant saint Matthieu. Il a été buché. Ce tympan ressemble à celui de Luz, mais ici, le Christ en majesté a été remplacé par son monogramme. Les voussures brutes reposent sur des pieds droits à arêtes vives et sans sculptures. Un second chrismede, 47 cm de diamètre sur linteau en bâtière, a été sculpté au-dessus de la porte de la sacristie. De belle facture, il est plus récent que celui de la porte principale et pourrait ne dater que de la fin du Moyen-Age. Quelques sculptures sur les modillons de la corniche de l’abside sont encore visibles. Certains représentent la tête d’un monstre, la croix des Hospitaliers, un volatile, un tonneau… Traces de deux fenêtres romanes murées. Remarquez sur la façade arrière de l’église une curieuse pierre en réemploi, sculptée d’une dizaine de signes « cabalistiques » : rosace, croissant de lune, croix sur un autel, ciboire et croix… Peut-être les signatures des maîtres compagnons.
À l’intérieur, un beau retable aux rares couleurs, de la fin du XVIIème – début du XVIIIème siècle, occupe tout le chœur. Il représente saint Pierre et ses clés avec, à sa droite, saint Paul et son épée, et à sa gauche, saint Thomas et son équerre pour vérifier la réalité. Au-dessus : l’Annonciation. En haut à droite, le personnage aux yeux noirs représente sainte Lucie (Luce). Elle a été égorgée après qu’elle se soit crevée volontairement les yeux, lors de son martyre.
Le riche tabernacle est de Marc FERRÈRE, sa porte centrale est décorée par un pélican , figure christique, nourrissant ses petits. À gauche, scène de l’Annonciation, à droite, visite de Marie à Élisabeth. Leur restauration à la peinture dorée hélas laisse beaucoup à désirer.
Dans la chapelle latérale, un tableau figurant sainte Catherine d’Alexandrie occupe le dessus de l’autel. Il est malheureusement caché par la statue de la vierge. “Cette toile paraît signée RIGAUD en dessous de l’épée. Elle est très proche d’un tableau qui existe dans l’église de Saint-Sever de Rustan, signée du même, et datable de la première moitié du XVIIIème siècle. Un peintre du nom d’Antoine RIGAUD, “peintre de Venise”, est inscrit en 1733 dans les registres paroissiaux de Saint-Orens d’Auch. Son épouse est Catherine SATGE, de Béziers. Il exécute une descente de croix à l’église Arcamont (commune de Roquefort, Gers). Il est actif ensuite dans les Hautes-Pyrénées : Larroque-Magnoac, Arcizans-Avant et Saint-Sever où il peint aussi un Baptême du Christ. Le 13 septembre 1742, il décède à Tarbes où il est paroissien de La Sède ; il est enseveli le lendemain dans le cloître de la cathédrale”. Thibaud DE ROUVRAY.

L’église est fermée, elle peut être ouverte les lundis et jeudis après-midi, sur demande
auprès de la mairie.

Sources : www.patrimoines-lourdes-gavarnie.fr

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