Ce musée situé en balcon sur la Méditerranée et au dessus du théâtre de la mer retrace l’histoire du port de Sète depuis le XVIIIe siècle.
Il abrite l’extraordinaire collection de maquettes de bateaux d’André Aversa qui a voué sa vie à la charpenterie de marine.
Inauguré en mai 2014, le musée de la Mer est le dernier né des cinq musées que compte la ville de Sète. Ce balcon sur la Méditerranée aux lignes épurées en hommage à Le Corbusier des années 20 est situé entre le théâtre de la Mer et le Cimetière Marin. Il retrace l’histoire du port de Sète depuis le XVIIIe siècle et abrite une magnifique collection de maquettes de bateaux. Les joutes nautiques, très fortement liées à l’identité de la ville, y ont également toute leur place.
Aux origines de Sète
Au fil des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, le musée de la Mer raconte l’histoire du port, des hommes qui l’ont construit et de ses traditions. Tableaux, dessins, documents photographiques, panneaux explicatifs, symboles et souvenirs, objets et instruments, mais aussi vidéos et bornes interactives, constituent autant de références au passé et au présent de la ville de Sète. Le visiteur pourra découvrir les deux salles réservées aux joutes languedociennes avec une exposition permanente qui propose une magnifique collection de pavois et de lances, mais aussi des chariots d’entraînement, des drapeaux de jouteurs, des costumes anciens et récents et quelques œuvres d’art.
Une extraordinaire collection de maquettes
La salle principale accueille la collection de maquettes de bateaux de pêche réalisées par l’ancien charpentier de marine André Aversa, qui en a fait don à la ville. Unique en France, cette collection a été classée en 2010 par le ministère de la Culture à l’inventaire des monuments historiques. Elle déroule toute l’histoire de la construction navale à Sète, l’histoire d’une famille, de la maîtrise d’une technique, de vies rudes au service d’un métier transmis de génération en génération. Fuyant la misère du golfe de Naples, Luigi Aversa, le grand-père d’André, s’établit à Sète à la fin du XIXe siècle. Ses fils et petit-fils ont poursuivi l’activité et participé ainsi à l’évolution de la flottille locale, depuis les bateaux-bœufs à gréement latin jusqu’aux derniers chalutiers en bois à pêche arrière.
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