En 1105, une charte enregistre la donation de l’église à l’abbaye bénédictine Notre-Dame d’Issoudun par Léger, archevêque de Bourges. L’église actuelle remonterait au XIIe siècle, sa voute (datant du XV) et sa petite chapelle qui flanque la nef au nord et fait songer à un enfeu.
Le mur latéral sud est percé d’un portail roman en avant-corps, dont les rouleaux en plein cintre retombent sur des colonnettes de proportions élégantes sous une archivolte de billettes. A l’intérieur, une voûte d’ogives, dont les nervures prennent appui sur des consoles ornées de masques, couvre les trois travées de la nef.
Des traces de fresques du XVe siècle ont été découvertes par sondages sous les enduits du mur nord de la nef et un grand Saint Christophe est apparu.
Des peintures murales sur l’abside datant du XIXe siècle, représentent le Couronnement de la Vierge. A l’entrée de la nef, un bénitier de pierre a été posé sur un remarquable chapiteau roman illustrant l’épisode de Daniel dans la fosse aux lions.
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