Imaginez au XIème siècle un vaste prieuré, avec logis, cloître et église, sous l’autorité de l’Abbaye de St-Sever. Il n’en subsiste aujourd’hui qu’une porte (cimetière) et l’église. Les voûtes d’ogives de la nef et du bas côté sont ornées de 35 clés de voûtes différentes. Leur interprétation est parfois difficile, comme ce canard à deux têtes. A Nerbis en 1569, en pleine guerres de religion, les protestants, pourchassés par les catholiques, incendièrent l’église et le prieuré, fondirent les cloches, volèrent le trésor… Les cagots, population marginalisée, suspectés de porter la lèpre vivait proscrits et rejetés par les populations. ¨Petit village isolé et à l’habitat dispersé, Nerbis devient pour certains un refuge. Leur condition de parias leur valait à l’église une porte et un bénitier à part, on les distingue encore aujourd’hui sur le mur nord de la Nef.
Imaginez au XIème siècle un vaste prieuré, avec logis, cloître et église, sous l’autorité de l’Abbaye de St-Sever. Il n’en subsiste aujourd’hui qu’une porte (cimetière) et l’église. Les voûtes d’ogives de la nef et du bas côté sont ornées de 35 clés de voûtes différentes. Leur interprétation est parfois difficile, comme ce canard à deux têtes. A Nerbis en 1569, en pleine guerres de religion, les protestants, pourchassés par les catholiques, incendièrent l’église et le prieuré, fondirent les cloches, volèrent le trésor… Les cagots, population marginalisée, suspectés de porter la lèpre vivait proscrits et rejetés par les populations. ¨Petit village isolé et à l’habitat dispersé, Nerbis devient pour certains un refuge. Leur condition de parias leur valait à l’église une porte et un bénitier à part, on les distingue encore aujourd’hui sur le mur nord de la Nef.
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