La Mule à cinq pattes, Jean-Francois Gavoty. Sore, 2015. Programmation : Jean-Francois Dumont
Probablement le temps est ici le personnage principal : différentes durées caractérisent le lieu, l’histoire du village incarnée dans les deux pins francs, le mouvement de la petite Leyre, l’aménagement du chemin, la forêt galerie avec sa densité végétale, ses effondrements et ses jeux d’ombres. La bambouseraie fait irruption dans ces rythmes, artificialisant la nature landaise. Elle y joue le rôle de décor exotique. Elle est tout indiquée pour accueillir un autre artifice qui est celui de l’art : ici une composition en polystyrène stratifié de résine époxy et couverte d’écorces de résineux. Dans cet écrin la sculpture a la présence d’une chimère, assemblage de formes incertaines sous une robe d’écorces. Elle est un signe de cette tension constante entre l’enchantement et l’inquiétude latents.
La Mule à cinq pattes, Jean-Francois Gavoty. Sore, 2015. Programmation : Jean-Francois Dumont
Probablement le temps est ici le personnage principal : différentes durées caractérisent le lieu, l’histoire du village incarnée dans les deux pins francs, le mouvement de la petite Leyre, l’aménagement du chemin, la forêt galerie avec sa densité végétale, ses effondrements et ses jeux d’ombres. La bambouseraie fait irruption dans ces rythmes, artificialisant la nature landaise. Elle y joue le rôle de décor exotique. Elle est tout indiquée pour accueillir un autre artifice qui est celui de l’art : ici une composition en polystyrène stratifié de résine époxy et couverte d’écorces de résineux. Dans cet écrin la sculpture a la présence d’une chimère, assemblage de formes incertaines sous une robe d’écorces. Elle est un signe de cette tension constante entre l’enchantement et l’inquiétude latents.
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