D’une superficie de 1009 ha et regroupant un peu plus de 1000 habitants, Merris est délimité par deux axes routiers très fréquentés : au nord, par le tronçon Hazebrouck-Bailleul (l’ancienne N42) et à l’ouest, par l’ancienne voie romaine Cassel-Estaires. La proximité de ces axes surprend, car elle contraste avec la quiétude et le calme du bourg.
Située sur le talus bordier qui marque la rupture entre les Monts de Flandre et la plaine de la Lys, la silhouette de la
commune est visible de très loin : l’église et l’internat familial se distinguent à plusieurs kilomètres du coeur du village.
Cette rupture géographique est d’ailleurs particulièrement perceptible au niveau de la Breenack Straete, qui présente
un dénivelé sur quelques dizaines de mètres.
S’il est difficile de savoir à quand remontent les origines de Merris, il est par contre certain que c’est la Première Guerre
mondiale qui a dessiné le village tel qu’il est aujourd’hui. Merris était situé à proximité immédiate du noeud ferroviaire
qu’était Hazebrouck, c’était donc un lieu stratégique pour les Allemands qui ont régulièrement bombardé le secteur.
En avril 1918, les troupes allemandes et anglaises se sont affrontées sur le territoire merrisien, n’y laissant que des
ruines. La Reconstruction, qui prit une bonne dizaine d’années, ne s’est pas faite à l’identique de ce qui existait
avant la guerre, mais de façon créative et homogène, ce qui fait de Merris un très bel ambassadeur du patrimoine de la
Reconstruction post-Première Guerre mondiale.
La commune est aussi fière d’être l’une des rares dans laquelle la tradition de la dentelle perdure. Une école (le
Relais de la Dentelle), en pleine campagne merrisienne, dispense toujours des formations à cette technique qui a fait
la renommée de la Flandre ; elle participe ainsi au maintien d’un patrimoine et d’un savoir-faire menacés
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.