Terdeghem a vu le jour suite à l’occupation romaine, lorsque les Francs Saliens et Ripuaires sont venus s’établir en Flandre, au Ve siècle. Son nom vient de leur langage : hem veut dire « maison, demeure » (et désigne un ensemble de maisons regroupées là), le « g » est l’abréviation du vocable ing qui signifie « groupement » (Terdeghem se disait « Terdinghem » autrefois), Terdo ou Terdi était le nom du chef. Ainsi, Terdeghem signifie « le groupement de la tribu de Terdo ».
Terdeghem s’étire entre les contreforts du Mont des Récollets et Steenvoorde, sur l’Ey becque ; au loin, on aperçoit le Mont des Cats, son abbaye, son antenne et, disséminés dans la campagne, de nombreux moulins. Encore aujourd’hui, aucun grand axe ne traverse ce petit village du Houtland (pays au bois), que l’on ne découvre pas par hasard. Le village offre une impression de calme et de sérénité. En arrivant sur la place, que ce soit par la route ou par le sentier de grande randonnée (GR 128), le promeneur ne pourra qu’apprécier l’harmonie architecturale des lieux : église, mairie, maisons…
L’église, aux vestiges romans en grès ferrugineux du XIIe siècle est le noyau du village autour duquel s’est construit un habitat typiquement flamand. Elle abrite de remarquables boiseries et sculptures. Le patrimoine terdeghemois comprend deux moulins de styles différents (l’un en bois, l’autre en brique), de nombreuses chapelles et des niches…
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