Le presbytère, l’une des constructions les plus anciennes du village, tient lieu d’église.
Le sanctuaire primitif n’a pas résisté à l’invasion autrichienne (1794). Ses ruines sont vendues comme bien nationaux pour la sommes de 3 700 francs à un négociant douaisien, Albert Vardou. Les choses en restent là pendant de longues années. Le presbytère, l’une des constructions les plus anciennes du village, tient lieu d’église. Ce n’est qu’en 1847 que la reconstruction de l’édifice est entreprise. Les travaux sont achevés en 1850. A la fin de la Première Guerre mondiale, en août et septembre 1918, le front se rapproche et l’église est transformée en hôpital de campagne. Seul le choeur, séparé du reste de l’église par une toile rudimentaire, est réservé aux offices religieux qui sont célébrés, tandis que gémissent les blessés, tout proches Les bombardements d’octobre 1918 endommagent l’édifice sans le détruire totalement. La décoration intérieure est remaniéen; l’autel et le chemin de croix sont remplacés, ainsi que la chaire et le confessionnal qui ont été incendiés par l’occupant. L’église est à nouveau ouverte au culte en 1925.
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