A la fin du 19ème siècle l’essor industriel provoque une augmentation considérable de la population. La construction d’une deuxième église devient nécessaire autre que l’église Saint Germain. Elle sera bâtie dans le haut de la ville alors en pleine…
A la fin du 19ème siècle l’essor industriel provoque une augmentation considérable de la population. La construction d’une deuxième église devient nécessaire autre que l’église Saint Germain. Elle sera bâtie dans le haut de la ville alors en pleine expansion.
L’église Saint-Jean Baptiste est l’œuvre de l’architecte Victor Ruprich Robert qui à cette époque jouit d’une certaine notoriété et elle est achevée et consacrée en 1864.
Cette église est bâtie selon un plan classique en forme de croix latine dirigée vers l’Orient selon la tradition, car l’attente du soleil levant (symbole du Christ ressuscité) est un trait essentiel de la spiritualité Chrétienne)
A l’extérieur, cette église possède cette particularité : un portail néo-roman et un clocher néo-gothique mais l’ensemble constitue un mélange relativement harmonieux. Au-dessus du porche de la façade : le médaillon monogramme du Christ. De part et d’autre de ce médaillon, les symboles des 4 évangélistes (l’aigle, le lion, le bœuf, l’ange) et au-dessus des petites portes latérales deux figuiers, le figuier stérile et l’autre fertile : petit rappel de la vocation de toute vie Chrétienne.
L’ornementation intérieure est empruntée à la végétation car la vie vient de Dieu.
Au plafond du cœur, une fresque : un Christ en majesté ou Christ Pandokrátor, inspiré de l’iconographie byzantine. Vêtu à l’impériale, sur un trône d’empereur byzantin, il enseigne les deux doigts levés et nous présente le livre de la parole de Dieu. Il règne sur l’univers. La construction en amande dorée ou mandorle qui l’entoure rappelle la majesté de Dieu et son rayonnement.
Des médaillons à la croisée de la nef et du transept représentent des objets cités dans l’Ancien Testament comme le chandelier à 7 branches, l’arche d’alliance, les tables de la loi etc…
Les vitraux ont été peints par un peintre Caennais Mazuet. Ce ne sont pas de vrais vitraux comme ceux de nos cathédrales mais ils sont plaisants à regarder et bien colorés.
Ceux du chœur racontent la vie de saint Jean-Baptiste : naissance, la visitation, l’enfance du Christ et de Jean, prédication de Jean-Baptiste, baptême du Christ, Jean Baptiste et Hérode et décapitation de Jean-Baptiste appelée aussi décollation.
Dans la chapelle de gauche quelques épisodes de la vie de la vierge.
Dans le transept de gauche l’Assomption de Marie portée par des anges et dans le transept droit la résurrection du Christ, magnifique d’énergie et de lumière.
Les vitraux des bas-côtés illustrent les commandements de Dieu et font référence à certains passages de nouveau et de l’Ancien Testament.
Classées monuments historiques, Les orgues sont l’œuvre de Joseph Merklin et ont été récemment restaurées par la mairie de Flers. Le titulaire actuel en est Michel Louvel.
Vous pourrez également découvrir ce monument lors du marché du vendredi matin se situant sur la place.
Le plus : des vitraux remarquables à découvrir au fil de la journée et de sa luminosité
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