Les Oratoires de Noves

Oratoires de Noves.

– Oratoire Notre Dame à Noves (Avenue Agricol Viala) : C’est le plus ancien du village. Oratoire votif érigé contre la peste de 1721, il a pour but de protéger le village contre les épidémies. Il a été décalé lors de la construction de la ligne de chemin de fer.
La statue de la Vierge à l’Enfant Jésus actuelle a été sculptée par Daniel Chereches, artiste d’origine roumaine, en 2001. Cette statue remplace la statue originelle en pierre de Lens en plâtre très abimée par le temps.
L’oratoire est plus petit qu’à son origine, dû au rehaussement de la route et du trottoir. Il possède un socle rectangulaire avec un entablement à corniche. La niche a une ouverture quadrangulaire et le toit est à deux pentes, surmonté d’une croix en pierre.

– Oratoire Saint Eloi (Route de Châteaurenard) : Érigé en 1869 (restauré en 1982 et 1994), cet oratoire dédié à Saint-Eloi fait partie des édifices votifs les plus répandus sur notre territoire.
La restauration de 1994 a permis à l’association du Patrimoine Novais de refaire vivre à Noves la tradition de la charrette Saint Eloi. Cette carreto ramado se déroule chaque année le premier dimanche de juin.
L’édifice comporte un soubassement rectangulaire orné de cartouches. Sur le socle mouluré, une corniche formant l’entablement supporte une grande niche en plein cintre, avec une tête d’ange en clef de voûte, encadrée de contreforts en volutes ornés de feuilles d’acanthe. La toiture, formée d’une corniche en arc de cercle surbaissé, supporte une croix de fer. Sur le soubassement, au-dessus d’une rosace on lit : MDCCCLXIX (1869).

– Oratoire Saint Roch (Avenue de la République) : Très joli oratoire qui se situe au centre des Paluds de Noves. Dédié à titre votif à Saint-Roch, patron des pestiférés, une fête traditionnelle est dédié à ce saint le 1er dimanche de septembre.
Edifice de section rectangulaire en pierres de taille de grand appareil. Au-dessus d’un soubassement de faible hauteur, un entablement mouluré supporte une grande niche en plein cintre encadrée de pilastres à chapiteaux, soutenant une frise et une corniche surmontées d’un toit plat orné aux angles de consoles en volutes en forme d’acrotères. Une grille de fer forgé avec imposte rayonnante protège la statue du saint. Sur le clef de voûte on peut lire la date de construction 1866, et sous la niche la dédicace “Saint Roch, priez pour nous”.