La communauté de Colmars était sous la dépendance des comtes de Provence. Le comte Raimond Bérenger V a accordé le 27 novembre 1233 un consulat au bourg de Colmars, en même temps et selon les mêmes termes qu’Allos et Beauvezer. Ce consulat était une institution collégiale composée d’un chevalier, choisi parmi les nobles locaux, de trois notables, et du bailli ou bayle, représentant le comte. La charte de 1233 détaille les cas où les consuls rendront la justice (la justice civile) et fixe les limites des prélèvements comme les cens et le droit de cavalcade imposés par le comte.
Cette décision historique a marqué un tournant dans l’organisation administrative et judiciaire de Colmars, renforçant son autonomie locale et sa capacité à régler les affaires internes. Le consulat a permis d’établir des règles claires et équitables pour la population, tout en maintenant un lien étroit avec l’autorité comtale. Cette évolution témoigne de la volonté des comtes de Provence d’instaurer une gouvernance efficace et juste dans l’ensemble de leurs domaines, y compris des bourgs comme Colmars.
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