L’ouvrage a été conçu par Bauby et Boyer sur la ligne ferroviaire Béziers-Neussargues.
La section Marvejols-Neussargues sur laquelle est situé le viaduc de la Crueize représente un cas d’école pour le choix du tracé dans un environnement difficile, du fait de vallées encaissées avec des parois abruptes. Léon Boyer propose un tracé sur le haut du plateau, qui offre l’avantage d’éviter la réalisati
L’ouvrage a été conçu par Bauby et Boyer sur la ligne ferroviaire Béziers-Neussargues.
La section Marvejols-Neussargues sur laquelle est situé le viaduc de la Crueize représente un cas d’école pour le choix du tracé dans un environnement difficile, du fait de vallées encaissées avec des parois abruptes. Léon Boyer propose un tracé sur le haut du plateau, qui offre l’avantage d’éviter la réalisation d’une multitude d’ouvrages secondaires et de se limiter à quelques ouvrages importants voire exceptionnels, comme le viaduc de Garabit, édifié par Eiffel et conçu par Boyer sur la même ligne .
Le viaduc de la Crueize (cours d’eau qu’il franchit), surnommé «viaduc de l’Enfer» du nom de la vallée qu’il traverse, a été construit en 1880 . De type pont en arcs, il a une longueur totale de 219m, s’élève de 63m au-dessus de l’onde et a une portée maximale de 25m. Mis en service en 1887 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne concessionnaire de la ligne.
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