L’édifice forme un ensemble original, et harmonieux, dû à cinq époques. Son originalité réside dans la stratification architecturale qu’elle renferme: du XIè au XXè siècle, chaque période a laissé une trace.
L’église fut fondée au XIè siècle. De…
L’édifice forme un ensemble original, et harmonieux, dû à cinq époques. Son originalité réside dans la stratification architecturale qu’elle renferme: du XIè au XXè siècle, chaque période a laissé une trace.
L’église fut fondée au XIè siècle. De cette époque, date la tour de l’Horloge et l’Abside. En 1426, la chapelle du Rosaire fut construite puis transformée et agrandie de 1494 à 1499 dans le style gothique flamboyant pour former le côté nord, en même temps que l’on construisait la grosse tour et une cloche de + de 500 ans (l’une des plus anciennes de Normandie).
De 1546 à 1563, l’église s’agrandit au sud sous la forme d’une nef latérale. En 1567, lors des guerres de Religion, l’église fut saccagée puis réaménagée en 1583.
Un superbe et imposant retable fut installé en 1655.
Pendant la Révolution, elle devint Temple de la Raison et de l’Etre Suprême, lieu de réunion et entrepôt.
Vers 1890, l’abbé GONTIER fit modifier les volumes de l’église en faisant construire une voûte en briques creuses sur la nef et le chœur et installa dans l’église un mobilier néo-gothique (autels latéraux, table de communion, lustre…).
En 1935, l’abbé GIRARD entrepris d’importants travaux de restauration du mobilier: suppression des éléments néo-gothiques, aménagement de l’orgue, création de vitraux, magnifique baptistère et mobilier.
Dès 1947, suite au bombardement, il a fallu remédier à la disparition de six verrières anciennes et deux verrières du XXè siècle. Le mobilier et les statues intérieures de l’église sont remaniés, où des œuvres contemporaines fraternisent heureusement avec les anciennes. A l’extérieur, sur la façade place St Martin, neuf statues de sculpteurs connus, dont Paul Belmondo, sont intégrées dans leurs niches style Renaissance. Tous les apports d’après-guerre constituent un des premiers exemples d’intégration de l’art contemporain dans un monument historique. Ceci a permis le classement de l’église (arrêté de Nov. 1990).
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