Ce bâtiment fut construit en 1743 sur décision du curé François Jeanneau (1705-1752). Il s’agissait à l’époque d’un petit logis dépendant du château. On y trouvait un grand jardin ainsi qu’un four à pain qui aurait servi de cachette lors de la Terreur de 1793-1794.
Le presbytère ressort de la Révolution très abîmé, même s’il a en partie échappé aux flammes des « colonnes infernales » le 22 janvier 1794. En fait, seules trois maisons de la commune ont échappé à la destruction lors de cet épisode dont ce bâtiment.
Notons que lors de travaux en 1984, le vieux presbytère a révélé des témoignages émouvants des guerres de Vendée. On trouva en effet un coffret de bois contenant des « bons Stofflet » aussi appelés « bons de Maulévrier » imprimés dans la forêt de Maulévrier dès octobre 1794. Ces bons qui étaient remboursables la paix revenue devait permettre à l’armée catholique de payer les particuliers et de subvenir à ses besoins.
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