Rue du Maquis Surcouf

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Rue du Maquis Surcouf, Pont-Audemer, France

Histoire

Le Maquis Surcouf est un important mouvement de la résistance normande durant la Seconde Guerre mondiale. Ce maquis, fondé et dirigé par Robert Leblanc, épicier à Saint-Etienne-l’Allier, commence par recueillir des appelés au Service du Travail Obligatoire qui désertent, ainsi que des prisonniers de guerre évadés. Le groupe de résistants s’organise ensuite de façon militaire dans la région du Vièvre et du Lieuvin pour mener des opérations contre l’occupant allemand.

Les effectifs du maquis atteignent 250 hommes en juin 1944. Ce chiffre ne prend pas en compte les camarades placés dans les fermes amies ou restés chez eux, mais apportant une aide précieuse dans les opérations menées. En juin 1944, les attaques allemandes contraignent Robert Leblanc à réduire ses effectifs. Alors que 80 hommes restent à ses côtés, 43 sont éparpillés en différents sites. Après le Débarquement des Alliés le 6 juin 1944, le Maquis Surcouf multiplie les coups de main et les sabotages, et joue un rôle militaire crucial pour gêner les Allemands qui cherchent à attaquer le flanc est du département du Calvados. L’excellente connaissance du terrain permet aux maquisards de guider les troupes anglo-américaines dans la zone limitrophe du Calvados et de l’Eure.

Pour en savoir davantage sur la Seconde Guerre mondiale à Pont-Audemer, venez découvrir l’exposition “Mémoires de guerre” à la Galerie Théroulde, placette Saint-Ouen, du 1 août au 27 septembre – 14h 17h

Le Maquis Surcouf prend une telle ampleur que la section anti-terroriste de la police de Rouen, aidée de la Gestapo, envoie plusieurs escouades de militaires allemands durant l’été 1944. La troupe, guidée par l’Inspecteur collaborationniste Louis Alie abat un grand nombre de maquisards, mais ne parviendra jamais à arrêter Robert Leblanc.  Autre acteur central de la résistance à Pont-Audemer, Eugène Lefebvre, chauffeur de taxi et responsable du groupe César.

Dans le cimetière de Pont-Audemer, se trouve le carré des 18 tombes à croix de Lorraine du maquis Surcouf. La 19 ème tombe est celle de Robert Leblanc.

A l’entrée du village de Saint-Etienne-l’Allier, inauguré le 10 juin 1948 en présence de Pierre Mendès-France, un grand monument rend hommage aux résistants de la région qui ont donné leur vie dans la lutte contre l’occupant allemand. En hommage au courage des maquisards, une rue porte le nom de Maquis Surcouf à Pont-Audemer.

Énigmes

Énigme 1

Parachute pigeon
Quel est ce drôle d’objet de la Seconde Guerre mondiale ?

  • une maquette de parachute qui acheminait des provisions aux soldats
  • un parachute miniature pour approvisionner les soldats en bouteilles d’eau
  • un parachute miniature pour pigeon

Pigeons voyageurs
Les Britanniques ont utilisé sur plus de 1500 missions ces agents très spéciaux en France. Les pigeons étaient parachutés dans de petites boîtes contenant un questionnaire sur les installations allemandes de la zone concernée. La personne qui trouvait le questionnaire pouvait le remplir, puis le glisser dans un tube fixé à une bague, attachée à la patte du pigeon. Une fois libéré, le pigeon retournait en Angleterre. Ce parachute était accompagné d’une note qui donnait des instructions : « Dès que vous arrivez chez vous, donnez de l’eau et de la nourriture au pigeon. Laissez-lui assez d’espace pour remuer à son aise jusqu’à son envol. Soignez-le bien (si c’est nécessaire pendant quelques jours) car il a un rôle très important à remplir ».

Vous pouvez admirer un de ces parachutes pour pigeon au musée départemental de la Résistance et de la Déportation à Manneville-sur-Risle, situé à 2 km de Pont-Audemer.

Énigme 2

L'occupant allemand dirige le territoire, et l'Ordre allemand remplace la Loi française. Cependant, le maire de Pont-Audemer est toujours en place. Ce maire-médecin, surnommé "le médecin des pauvres",  tente pendant ces  années d'occupation  de protéger au mieux ses administrés. Comment s’appelait-il? Un indice: un stade de Pont-Audemer porte son nom.

Léon Harou, maire de Pont-Audemer de 1912 à 1945. Le stade Léon Harou se situe rue des Tanneurs.

Énigme 3

Énigme 4

Médias

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Anecdote

En juillet 1940, le général de Gaulle, en concertation avec l’amiral Georges Thierry d’Argenlieu et le vice-amiral Émile Muselier, adopte la croix de Lorraine comme symbole de la résistance, pour s’opposer à la croix gammée nazie. Symbole de la liberté et de l’espoir, la croix de Lorraine est aussi appelée croix d’Anjou. Après la guerre, la croix de Lorraine est l’emblème du gaullisme. Une immense croix de Lorraine trône au mémorial Charles De Gaulle, à Colombey-les-Deux-Eglises.

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Crédits photos

Photo 1: Maquis Surcouf à Cormeilles 25 août 1944 ©Coll. Daniel DuclosPhoto 2: Carré des Maquisards, cimetière Saint-Germain Village Pont-Audemer © Service Patrimoine Pont-AudemerPhoto 3: le maquisard Noël Levacher, alias Nono ©  Coll. Daniel DuclosPhoto 4: le maquisard Gaston Le Braz © Coll. Daniel DuclosPhoto 5: Le maquisard Edmond Floquet, alis Grand Jules, © Coll. Daniel Duclos