Rigal (on disait autrefois Regalle) rassemble des demeures intéressantes. Dans l’une d’elles, une très belle cheminée porte cette curieuse devise “post tenebras spero lucem” signifiant “j’espère la lumière après les ténèbres”. Il y avait autrefois dans la cour une chapelle qui sert aujourd’hui de maison d’habitation.
En remontant la rue du rocher, on peut apercevoir une vaste habitation avec une cave immense et des grandes pièces. On voit encore une jolie petite fenêtre en arc surbaissé. Plusieurs linteaux de cheminée sont en bois sculptés avec d’élégants rinceaux. Selon les dires, il s’agirait d’une auberge. C’est là sans doute que se réglaient certaines redevances dues à la « chastellerie de la Guerche ». L’abbé Coudrin possédait le texte d’une assignation du 14 septembre 1675 par laquelle “René Blouin, sieur de la Varanne, donne jour à Breguyer, propriétaire des Essards et de quelques clos y attenant, pour se présenter à la maison de Pierre Attoyer, sise en Regalle, prier d’exhiber ses contrats d’acquêts et se rendre compte de ses devoirs féodaux”.
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