La collégiale du Puy-Notre-Dame est par son histoire et son architecture, l’un des édifices majeurs de l’Anjou gothique et médiéval.
A l’origine, on trouve un prieuré roman érigé sur une colline, lieu de passage des pèlerins rejoignant Saint-Jacques-de-Compostelle. Construite dans la première moitié du XIIIe siècle, l’église actuelle, située à la frontière de l’Anjou et du Poitou, s’inspire du plan de la cathédrale de Poitiers avec ses trois vaisseaux et ses piles cruciformes, et du style gothique angevin par ses voûtes au profil particulièrement bombé.
Elle abrite probablement déjà à cette époque une relique de la ceinture de la Vierge Marie, rapportée de croisade par le duc d’Aquitaine, Guillaume. Cette ceinture attire de nombreux pèlerins, mais également les faveurs royales, de Saint Louis, Louis XI puis Louis XIII. La relique qui avait pour réputation de favoriser les naissances aurait aidé par ses vertus l’épouse de ce dernier, Anne d’Autriche, à tomber enceinte du futur Louis XIV.
Au XVe siècle, on ajoute une tour en pierre et des clochetons sur la façade ouest de l’église qui devient collégiale en 1481, grâce à Louis XI. L’église est désormais desservie par un collège de chanoines et de vicaires qui y assurent les offices.
La collégiale est aussi remarquable pour ses aménagements intérieurs. Dans le chœur, admirez les 14 stalles en bois du XVIe siècle sculptées dans le chêne massif, ainsi qu’un tableau de Jean Boucher, peintre du XVIIe siècle, représentant l’Assomption, l’élévation au ciel de la Vierge Marie.
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