Robert Leblanc est né le 16 janvier 1910 à Pont-Audemer. Ayant contracté une pleurésie lors de son service militaire dans la Marine en Tunisie, en 1938, il est réformé lors de la Seconde Guerre mondiale. Robert Leblanc, son épouse Denise ainsi que leurs quatre enfants habitent à Saint-Etienne-l’Allier dans l’Eure. Le couple tient un café-épicerie. Robert Leblanc, fervent patriote, ne décolère pas après l’armistice et répond à l’appel du 18 juin 1940 du général De Gaulle en se lançant dans la Résistance.
Secondé par des amis sûrs de son village, le charpentier Robert Samson et l’abbé Meulan, Robert Leblanc pose les bases d’un important réseau de résistance: le Maquis Surcouf. Chef du maquis de novembre 1942 à août 1944, Robert Leblanc ne prend pas de pseudonyme. Il participe en juin 1944 à la fondation du 1er bataillon de l’Eure puis du 1er bataillon de marche de Normandie dont il est nommé commandant.
Un an après la Libération, en septembre 1945, Robert Leblanc est reconnu officier de FFI au grade de commandant. En juin 1946, il est nommé au grade de chevalier de la Légion d’honneur. Il reçoit également la Croix de Guerre avec Palmes, la Croix du combattant volontaire de la Résistance, la Croix du combattant volontaire et le Bronze Star Medal des États-Unis.
Démobilisé fin 1945, Robert Leblanc crée une entreprise de transport puis de peinture. Le 13 avril 1956, il meurt dans un accident de voiture sur une petite route de Planquery, dans le Calvados. Aujourd’hui, Robert Leblanc repose au cimetière de Pont-Audemer dans le carré des maquisards du Surcouf fusillés ou morts au combat. Le quai où est né Robert Leblanc, en face de la médiathèque de Pont-Audemer, porte son nom.
Pour en savoir davantage sur la Seconde Guerre mondiale à Pont-Audemer, venez découvrir l’exposition “Mémoires de guerre” à la Galerie Théroulde, placette Saint-Ouen, du 1 août au 27 septembre – 14h 17h
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